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Le projet "Harcèle tue ?", lutte contre le harcèlement scolaire

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Le projet « Harcèle-tue ? », c’est une lutte engagée depuis Septembre dernier par les 17 élèves de la classe « Responsable Commercial Marketing Digital » (bac +3), et une volonté, celle de prévenir les situations de harcèlement scolaire au sein de l’IFACOM ainsi que dans les 495 MFR du territoire.

Classe BAC +3 RCMD

Découvrez la vidéo réalisée par les élèves de la classe Responsable Commercial Marketing Digital (RCMD) - Promo 2022 : Harcèle-tue ?

Soucieux de donner du sens à nos élèves en plaçant la pédagogie active au cœur de nos apprentissages, nous avons souhaité à travers ce projet et cette thématique, favoriser le développement des compétences professionnelles de nos jeunes, associées à des compétences essentielles à la vie en société telles que l’empathie, l’ouverture d’esprit, la créativité, la capacité à travailler en groupe et l’audace. «Ses valeurs font parties intégrantes de notre pédagogie et participent à rendre nos jeunes plus altruistes et humains. Il faut garder en tête que nos élèves sont les managers de demain !» explique Charlotte, responsable de la formation.

Bien souvent, le harcèlement scolaire peut trouver son origine dans une « différence » perçue chez un élève : handicap, intelligence jugée supérieure, aspect physique (acné, surpoids…), etc. C’est de ces constats que le projet « Harcèle-tue ? En parler pour se sauver » est né. Ce nom à double sens, ce sont les élèves qui l’ont imaginé faisant ainsi référence aux mentions inscrites sur les paquets de cigarettes ainsi qu’aux actes commis par l’harceleur en l’invitant à se questionner et à prendre conscience de l’impact de ses actions. « Nous avons imaginé un logo qui représente un papillon à 4 ailes évoquant les 4 formes de harcèlement : sexuel, physique, psychologique et le cyberharcèlement » souligne Titouan. «Une représentation forte symbolisant la liberté et la volonté de s’extraire de l’emprise du bourreau» ajoute Marine. Des affiches, des flyers ainsi qu’un site internet ont été réalisés par les jeunes. Ces supports, ils auront l’opportunité de les présenter au responsable communication de l’Union des MFR basée à Paris afin d’envisager un déploiement dans l’ensemble des MFR du réseau.  

Les jeunes de cette génération ultra connectée savent également utiliser les réseaux sociaux à bon escient et se mettre en contact avec des personnalités influentes sur la toile. En effet, quoi de plus parlant que des jeunes qui s’adressent à des jeunes ? C’est dans cet optique que les élèves se sont mis en relation avec des influenceurs : «Yofunders dispose d’1.5 millions d’abonnés sur Tiktok et 128K sur Instagram, c’est colossal. On pourrait toucher énormément de jeunes avec sa notoriété ! » explique Valentine «Maddys Healthy est quant à elle une Nantaise devenue influenceuse professionnelle après avoir percé sur TikTok» précise-t-elle.

Tous deux victimes de harcèlement lorsqu’ils étaient plus jeunes, ils mettent aujourd’hui leur notoriété à contribution pour lutter contre ce fléau en partenariat avec la MFR IFACOM.

Afin de s’immerger au plus près dans le quotidien vécu par les victimes, ils se sont aussi rapprochés d’anciens harcelés afin de recueillir leur témoignage. A l’instar d’Antonin Browang, un jeune Normand de 18 ans qui s’est lancé dans un tour de France à pied pour parler du harcèlement scolaire dont il a été victime au collège. A la recherche de personnes pour l’héberger sur son chemin, c’est tout naturellement que la MFR IFACOM l’accueillera dans ses locaux pour intervenir et sensibiliser les élèves et lui ouvrira les portes de son internat lorsqu’il arrivera en Vendée.

Animés par la volonté de donner de la visibilité à ce projet fédérateur, les élèves de la classe ont contacté de nombreuses autres personnalités tous domaines confondus : joueurs professionnels de Cholet basket, équipe française féminine de Handball et même les influenceurs Mac Fly et Carlito aux millions d’abonnés sur Youtube dont la réputation n’est plus à faire. «On va l’emmener loin ce projet !» s’enthousiasment Hugo et Yanis.

Collaborer avec ces derniers serait l’aboutissement d’un travail acharné et une preuve de l’engagement sans faille des jeunes de la classe à l’égard de toutes les victimes du harcèlement scolaire.